Allez… Un petit papier d’humeur !
C’est une astuce pour que l’édito de mai soit totalement joyeux après tant de morosité Je vais lister ici, ce qui m’amuse ou m’agace dans le langage journalistique audiovisuel ou écrit :
Pas que. C’est incroyable que des gens dont c’est le métier emploient cette formule incorrecte et idiote, juste pour faire mode. Pas uniquement, pas seulement fonctionnent bien… Trop long écrire ? Juste un mot de plus, ce n’est pas la mer à boire ! Heureusement la mode ayant la particularité indiscutable de passer, ce mauvais tic est en train de disparaitre.
Autre habitude, audiovisuelle pratiquée en particulier par les communiqués météo : un petit peu. Un peu signifie : dans une mesure faible, mais non négligeable. Alors quand on y ajoute petit, qui diminue encore le sens, cela voudrait-il dire que c’est négligeable ? Et si c’est négligeable, pourquoi en parler ? Malheureusement la formule a fait tâche et nous la retrouvons un peu partout en ce moment, donc attendons que ça passe…
Enfin, et c’est valable pour le plus grand nombre, journalistes, politiques, comédiens, tous ceux qui parlent beaucoup, aujourd’hui qui dans la langue écrite n’a pas changé, se prononce aujord’hui . Je m’interroge, dois-je changer mes habitudes de langage ? S’il faut prononcer aujord’hui, ne faut-il pas que je dise : bonjor, quelle belle jornée, avez-vous le jornal ?
Un petit peu futile mon agacement. C’est certain, donc il est négligeable et ne vaut pas la peine d’être écrit !.
Au sujet d’aujord’hui, je me souviens que ma grand mère s’en plaignait déjà dans les années 60/70 donc c’est bien une habitude qui dure. Il faudrait aussi que les journalistes sachent enfin que « pallier » est un verbe transitif et qu’on ne pallie pas « à »… Miserere nobis 🙂