Ça n’est pas si grave…
Si la France a perdu la Coupe du Monde… Ce n’est qu’un jeu a dit le Gouvernement avant que l’équipe de France n’arrive en finale, et la France a perdu, c’est le jeu…
Si nos lecteurs ne font que peu de commentaires sur nos articles. Ils les lisent pourtant. Ben l’a écrit, d’autres envoient un mot, mais hélas beaucoup renâclent à utiliser le formulaire en bas de page pour y déposer un texte. Pourtant il est simple utilisez-le ! Même sévères, vos remarques paraîtront. Vous pourrez les lire en début de blog, à moins qu’elles ne soient insultantes.
Si certains commentaires se perdent en chemin. C’est arrivé au dernier en date, qui repêché, a donné lieu à l’article qui va suivre.
Ce n’est pas si grave, en définitive, car tant de choses autrement plus graves arrivent…
Le repêché remercie sincèrement et surtout affectueusement notre Hélène.
» Tant de choses autrement plus grave arrivent… »
Il faut ton courage et cette belle Âme qui anime ta force vitale et ce » je continue » …malgré la gravité et l’absurde.
Merci Lola d’offrir cet espace où l’expression m’a toujours paru libre et sans jugement.
D’autant plus pour l’ubiquité des sujets proposés.
Celui qui va suivre (22 ! voilà 23) m’a tenu au coeur sinon au tripes d’une jeunesse renaissante.
Finale Perdu mais Gagné en signifiant socio-politique, Rappelons nous:
» Ce ne sont que des gars qui tapent dans un ballon. » François Fillon.
Juin 2010, coupe du monde en Afrique du Sud, Knysna, hotel Petzula…
Anelka est écarté de la sélection pour injures à son entraîneur, au décours d’une remarque d’ordre technique foot.
Les gamins bleus, se réfugient dans le bus de l’équipe de France pour faire sécession face à un homme, Raymond Domenech, coach national mais aussi face à un pays qui va délégué un commando léger conduit par sa ministre des sports ; Roselyne Bachelot.
Rétrospectivement; avec la distance évoquée dans plusieurs ouvrages des intéressés, c’est le » choc générationnel » qui semble être une des causes de cette
» incompréhension » entre des joueurs, à l’aise quand à leur statut social devenu confortable depuis la génération Bowman (post 1998 – finale gagné – bleu blanc beur ) et un entraîneur, issu d’un milieu ouvrier, qui dormait habillé en footballeur, dans ses jeunes années, pour ne pas rater le départ matinal vers le terrain…
Ce résumé trop simple…peut être, permet de transposer la réflexion à ce documentaire proposé hier au soir, sur TF1, qui reprend dans les vestiaires, par les médias et sur le terrain ce qui s’est joué sous nos yeux tout au long de cette coupe du monde pour les Bleus, son coach ( vainqueur de la coupe de 98 comme joueur et en 2018 comme entraîneur) Didier Deschamps.
Peut on dire que la victoire de 2018 a éffacé l’évènement de 2010 ?
Dans un sens OUI !
Le lien social semble plus jovial, plus affectueux, quelquefois amoureux entre ces 22 devenus 24 et le staff technique qui se présente comme une véritable famille de joueurs.
Cerise sur le gâteau, pour ainsi dire; le chef de l’état descend dans l’arène pour supporter, consoler, relativiser…la défaite.
Nous ne semblons plus être » du haut des pyramides… ». L’histoire ne nous regarde plus, elle nous importe !
LIOS Messi, reviens vers son Argentine natale en redonnant du tonus à un pays qui en a bien besoin et qui démontre sa capacité à se lier socialement pour sa religion opiacée, le foot ! ( L’italie absente cette fois, le Brésil…et bien d’autres pays sont reliés par ce signifiant d’une religion; relier ensemble.)
Pelé, exemple vivant d’une génération plus proche de celle de Domenech que de celle de Mbappé soulève ( tira mi su ) par deux fois en 1958 et 1970 un grand pays multiculturel.
Question de contexte ? de réalité politique ? de culture…tout simplement ?
OUI, le foot-ball est actuellement le liant social le plus puissant…potentiellement !
Si on le transformait en lien de respect entre les hommes de bonne volonté ?
Jean-Jacques CAMPI.