Édito

Le mois de février avec ses vingt-huit jours m’amène à écrire aujourd’hui mon édito, alors que la situation internationale change d’heure en heure … pas plus tard qu'hier, France info envoyait ce communiqué : « Alors que les troupes russes…

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Édito de décembre

A vous tous qui me lisez, ou à vous qui tombez par hasard sur mon édito, je souhaite une belle année 2022, avec tout ce que vous désirez et sans tout ce que vous ne voulez pas !

Ces souhaits lapidaires ont échappé à MailChimp qui, en bon petit soldat, vous envoie automatiquement mon blog en fin de mois ou en tout début du suivant et ne déroge à cette règle que sur ma demande impérative. Or étaient-ce les vapeurs alcoolisées des réveillons ou le manque d’allant pour trouver, dans la panoplie des souhaits, quelque chose d’acceptable dans ce climat actuel, en tout cas j’ai zappé mon édito et mes vœux par la même occasion.

Je préfère vous éviter la lecture de ce qui a marqué l’année 2021, ici et ailleurs,  car l’exercice est pratiquement le même dans tous les médias, comme  j’omets de lister les disparus, grands et petits, de l’année écoulée…

Alors que vous dire ?

J’ai feuillée mes éditos précédents et deux événements ont à nouveau retenu mon attention, le centenaire de la naissance de Georges Brassens et le vote accordée aux femmes en 1944.

Pourquoi ai-je retenu deux faits si différents et si inégalitaires quant à leurs conséquences, alors que tant de choses énormes nous sont tombées sur la tête en cette année 2021 ? Parce que dans mon esprit, ils ont un lien, ou plutôt l’un me fait penser à l’autre.

Dans l’édito de novembre, au sujet des droits des femmes, je rappelais à mes chères consœurs qu’avant 1944*, en France, nous n’avions pas le droit de vote. Par conséquent, une fois la loi passée, ma génération n’aurait jamais voulu manquer une élection. Je regrettais aujourd’hui ne plus ressentir cet intérêt jusqu’à ce que, dernièrement, une femme défendant des idées dont je n’avais pas honte, soit entrée dans la course.

Ainsi, glisser mon bulletin dans l’urne n’allait plus être un triste devoir mais le plaisir de soutenir quelqu’un, et une femme de surcroit!

A ceux qui, étonnés, me disent, te voila au Parti Républicain, je réponds, pas forcement, j’ai choisi Valérie Pécresse, tout simplement !

Dès lors, vous vous demandez ce que Brassens vient faire dans l’affaire  ? Vous avez raison, rien, si ce n’est qu’au sujet de l’engagement,  le grand Georges répond par l’une de ses plus belles chansons La non demande en mariage.

 » Ma mie de grâce ne mettons/Pas sous la gorge à Cupidon/Sa propre flèche/Tant d’amoureux l’ont essayé/Qui, de leur bonheur, ont payé /Ce sacrilège

J’ai l’honneur de/Ne pas te de/Mander ta main/ Ne gravons pas nos noms au bas d’un parchemin

…. »

Tiré par les cheveux mon édito ? Oui, et c’est souvent le cas avec cet exercice… Soit l’auteur colle à l’actualité pour l’encenser ou la démolir, soit il s’en éloigne pour céder à une lubie à laquelle il plie son argumentaire, ou mieux, parfois il se laisse  aller à un instant de fantaisie.

*Le 21 avril 1944, le droit de vote est accordé aux femmes en France par une ordonnance (après un amendement du communiste Fernand Grenier du Comité français de la Libération nationale, signée par Charles de Gaulle depuis Alger. Le droit de vote des femmes est confirmé par l’ordonnance du 5 octobre sous le Gouvernement provisoire de la République française, mais il n’est utilisé que le 29 avril 1945 pour les élections municipales, puis en octobre pour les élections à l’Assemblée

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Édito de juin

L’arrivée de l’été, des libérations de toutes sortes enfin prononcées : plus de masques à l’extérieur, plus de couvre-feu et surtout la réouverture des cinémas, des musées et des restaurants, terrasses et intérieurs compris, voilà une belle pelletée de changements…

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