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 Célébration de l’inscription de Nice au patrimoine mondial par l’UNESCO

« Le 27 juillet dernier, Nice a été couronnée par son inscription au patrimoine mondial par l’UNESCO. Comment ne pas être heureux, d’abord pour notre pays, et ensuite, et surtout, pour Nice ? » C’est ainsi que commence le discours de Christian Estrosi après celui de Jean-Jacques Aillagon, puis celui de Son Excellence Véronique Roger-Lacan, ambassadrice de notre pays auprès de l’Unesco et ardente avocate des chances du dossier niçois qu’elle défendait…

Si mon papier d’humeur commence de cette façon un peu ampoulée c’est pour vous dire que le plateau, comme disent les gens du métier, était haut de gamme et je vous passe les autres ambassadeurs présents, le Préfet des Alpes-Maritimes et les responsables politiques…

Alors en quoi suis-je stupéfaite que cet événement marquant n’ait eu que peu d’échos et pas beaucoup de public. A son annonce, cependant, connaissant mon amour pour ma ville, j’avais reçu bon nombre de félicitations d’un peu partout dans le monde – désolée pour cette emphase, mais ma famille on a beaucoup émigré sur la planète – et mes amis niçois étaient aussi très heureux de cette célébration. Eh bien, je ne sais sur quel carnet d’adresses ont été envoyés les invitations, mais autour de moi, pratiquement personne  n’a reçu le message.

Tous les ingrédients y étaient  pourtant : les magnifiques jardins de la Villa Masséna, le joli groupe de danse niçoise, la socca servie bien chaude et le champagne coulant bien frais et en abondance…Et malgré ça, j’ai eu du mal à apercevoir quelques têtes connues, sauf les élus, bien entendu !

Le lendemain, qu’allait relater Nice-Matin, notre quotidien régional qui brillait par l’absence de ses photographes ? RIEN ! Le lundi 30 en page 13, sous les annonces de mariages, juste une petit quart de page rogné par un justificatif, qui ne mentionnait que le feu d’artifice (raté, ça c’est moi qui le dit) tiré en commémoration des soixante-dix-sept ans de la libération de Nice.

Conspiration ou incompétence ? J’opterais pour la deuxième solution.  Pourtant il y avait beaucoup à écrire sur la qualité de la fête, ne serait ce que faire le portrait de Véronique Roger-Lacan, une belle et intelligente femme, qui nous dit combien, en tant que Niçois,  nous devions, désormais, nous considérer comme les ambassadeurs de la culture dans le monde. Cela ne mérite-il pas une page, plutôt que celle réservée aux faits divers avec un type qui baisse son pantalon ?

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