Édito d’avril

Avril est mort vive le premier mai !

Ce joli muguet qui fleurit dans les jardins et sur et sur les tables, me donne envie de vous offrir des fleurs faute de vous donner des nouvelles de l’art de par ici et de par le monde…

Mes plumes amies, Isabelle Véret et Thierry Martin, s’étant mis au diapason de mon repos obligatoire, n’ont pas trouvé l’envie de vous raconter leur dernier film ou leur récente lecture. Espérons qu’ils se remettront à la tâche pour vous engager à ne pas rater leurs dernières découvertes.

Si en mai mon blog se charge de promesses, c’est pour faire oublier au plus vite ces mois pourris du début de l’année 2022. Dire que je l’imaginais joyeuse, quelle indécrottable optimisme !

A l’avenir, en tout cas, tâchons de laisser de côté la violence. Combattre cette guerre en Ukraine, voulue par un abominable despote, n’est pas en notre pouvoir, mais tenter de calmer la violence verbale que la situation politique a engendré dans notre pays fait partie des résolutions qui peuvent être tenues. Comment imaginer que ces élections qui finalement n’ont été ni pires ni meilleures que celles qui les ont précédées, aient changé le commun des mortels en harangueur de foule, prêt à jeter l’anathème  sur celui qui la veille était encore son voisin, son ami. Les pires mots, les pires insultes ont été jetés là, autour d’une table, par émail, sur les réseaux sociaux, pour menacer l’autre de tous les maux qu’il allait subir et surtout faire subir aux autres. Comme dans la guerre, il y a eu l’attaquant et l’attaqué, et l’attaquant le faisait bien souvent au nom de la morale, n’admettant pas que l’autre ait, sur le sujet, des idées divergentes des siennes.

J’ai détesté et je déteste encore cet état d’esprit, même s’il m’ arrivé d’avoir parfois sur les gens et sur les choses des paroles trop radicales.  Cette virulence omniprésente dans les discussions de ce mois des élections, n‘a pas été la marque de savoir et d’intelligence de la part des belligérants. On peut plutôt y voir la réflexe de chiens qui se disputent le même os.

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