Édito de mai

En ouvrant mon ordinateur  j’ai eu cette illumination : Paris, ses sages, son ministère, et Olivier Véran, son ministre de la Santé s’étaient mis à parler niçois, segur ! Etait-ce un hommage aux bonnes actions de notre maire, Christian Estrosi, pour nous protéger du Coronavirus ? J’en doute, mais avouez que c’est assez drôle ce plan national pour la santé qui porte comme nom une exclamation niçoise: « Segur ! » qui signifie : « C’est sûr ! »

Je sais, je sais, Édouard Philippe et Olivier Véran, le lundi 25 mai 2020, ont annoncé aux représentants du secteur de la Santé, un « Ségur » dont l’objectif est la refondation du système de santé français. Pourquoi Ségur ? Tout simplement parce que ce nom vient de l’avenue de Ségur dans le 7e arrondissement de Paris où est installé le ministère de la Santé. Cette pratique de nommer une concertation par le nom de la rue du ministère qui s’y trouve, fait  référence à 1968. À l’époque, alors que la France est perturbée par les événements de mai, le gouvernement décide d’organiser une grande concertation sur le travail qui débouchera notamment sur une hausse des salaires. On parle alors des accords de Grenelle, du nom de la rue dans laquelle se trouve le ministère du Travail.

Après cette petite note explicative, empruntée à Ouest France (je donne toujours mes sources), je reviens à l’est et à la légèreté, car avec tout ça, il faut bien rire un peu !

Oui, faire rire comme le font les humoristes, Charlie, Groland ou ces petites blagues que nous recevons tous sur nos iphones, et rire pour ne pas pleurer, rire de cette incroyable pagaye générale, rire pour arrêter de tout dramatiser, d’appeler la deuxième vague comme si nous la souhaitions, de montrer du doigt les autres alors que nous n’avons pas à être fières de nous, même si en haut lieu, nous sommes félicités d’avoir été bien sages pendant le confinement.

Alors merci Paris d’avoir trouvé ce nom « Ségur », qui au-delà de me faire sourire signifie que, segur, les choses vont changer ! Il m’a aussi offert l’occasion d’écrire cet édito dans la gaité, ce qui s’annonçait bien difficile, et de croire que nous allons vers des jours meilleurs, mais en niçois encore, je dirai Mefi Paris, pas de cagades, ne vous ratez pas cette fois !

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