Édito de septembre
Inclusif, woke, créolisation, etc., voila quelques mots poils à gratter que je retrouve dans mes lectures journalistes et qui provoquent, dans mon pauvre vieux cerveau racorni, une éruption pire que le volcan Cumbre Vieja, sur l’île espagnole de La Palma – ça c’est juste pour coller un peu à l’actualité ! Ce mouvement d’humeur est en réalité un prétexte, je l’avoue, pour vous dire que je suis à court d’idée n’ayant pas bougé une hélice – une expression que j’affectionne, empruntée à un ami que j’affectionne aussi – durant ce mois de septembre, le plus beau de l’année sur la cote d’Azur ! Rien vu dans les muses et les galeries qui m’inciterait à vous en parler, à part les jolies fleurs de Gregory Forstner à la galerie Eva Vautier ! Directeurs et propriétaires des lieux de l’art, Je vous vois fumer des naseaux, vous qui vous êtes donnés tant de mal pour sortir de cette pandémie, mais ce n’est pas une critique sur la qualité de vos initiatives, juste l’aveu d’une paresse passagère de ma part.
Il faut dire que parler de ce qui a secoué le monde, le secoue encore et peut-être définitivement, ne serait qu’ajouter des parole redondantes à ce que les ondes, la presse et les dangereux réseaux sociaux nous serinent quotidiennement.
J’ai lu que les Français sont fatigués qu’on leur parle du Covid-19, alors je ne vous en parlerai pas, sauf pour déplorer qu’une grosse poignée d’imbéciles empêche, chaque samedi, le reste de la France, déjà bien éprouvée, de profiter de son weekend.
J’ai vu que les élections approchant, nos politiques se déchaînent et se bousculent aux portillons des partis, ou en électrons libres, pendant que notre Président, petit malin, se met temporairement en dehors de la bagarre.
J’ai lu, j’ai vu, j’en ai entendu, on dirait une phrase de Cavanna, mais en beaucoup moins bien ! L’original le voici : « je l’ai pas lu je l’ai pas vu mais j’en ai entendu causer ». Faut-il vous dire ou vous rappeler que François Cavanna, aujourd’hui disparu, grand humoriste et penseur de notre de notre feu XXème siècle, fut considéré par Pierre Desproges comme l’un des derniers grands écrivains vivants : « Seule la virulence de mon hétérosexualité m’a empêché à ce jour de demander Cavanna en mariage. » A t-il dit, j’adore !
Au mois prochain !