Édito de septembre
La fin septembre est arrivée et je n’ai encore rien écrit ! serait-ce la crampe ? Pourtant, au cours du mois, comme d’habitude, j’ai noté ce qui m’a interpelée. La liste est là, devant mes yeux et elle ne me parle pas !
Je vous la livre telle quelle : le rugby, le tremblement de terre, mon livre, le MAMAC, les conflits internationaux, le harcèlement à l’école, l’intelligence artificielle… Silence.
Essayons de prendre cet inventaire à rebours :
L’intelligence artificielle
Ma définition : l’intelligence artificielle est cette panacée que tout un chacun a à la bouche et qui me fait penser que bien souvent il vaut mieux la fermer.
Celle de mon copain Wikipédia : ce terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour artificial intelligence). McCarthy définit l’IA ainsi : « C’est la science et l’ingénierie de la fabrication de machines intelligentes, en particulier de programmes informatiques intelligents. Elle est liée à la tâche similaire qui consiste à utiliser des ordinateurs pour comprendre l’intelligence humaine, mais l’IA ne doit pas se limiter aux méthodes qui sont biologiquement observables. »
Voilà du grain à moudre pour les cerveaux, petits et grands, et le monde de l’art n’y a pas échappé ! L’intelligence artificielle va-t-elle écrire mieux que les écrivains, faire des films, des séries, des pièces de théâtre, des musiques mieux que ceux qui les créent jusqu’à ce jour ? Eh bien, rassurez-vous, l’intelligence artificielle n’a pas accès à tout car elle n’a pas de corps et sans un corps, il n’y a pas d’inconscient, pas de sentiments ! Votre machine fera tout pour vous, souvent bien mieux que vous même, mais votre machine ne vous aimera pas ! Il lui manque un corps pour cela. Le corps est un media qui conceptualise les sentiments. Spinoza disait : « Nul ne sait ce que peut le corps » (Éthique III, 2, S)
Le harcèlement à l’école
Que dit l’ami google : Lorsqu’un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle alors d’harcèlement. La violence : c’est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes.
Ce que j’en pense moi : certes, ça a toujours existé, mais on se mettait sur la gueule, on se tirait les cheveux… et les parents finissaient par s’en apercevoir, ou pas d’ailleurs. Aujourd’hui c’est ce côté sournois, morbide, veule que je hais et qui est l’apanage des réseaux sociaux… J’avais dit que je n’emploierais jamais plus ce terme, mais il se glisse partout comme la vermine…
Les conflits internationaux : Ils se résument aujourd’hui à une liste : Ukraine, Arménie, Azerbaïdjan, Iran, Yémen, Éthiopie, Sahel, Haïti, La République démocratique du Congo et les Grands Lacs, qui se garnira demain d’autres combats politiques et géographiques. Le monde est devenu fou et la politiciens mondiaux incohérents.
Le MAMAC, pour le musée d’art moderne et contemporain de Nice, les interrogations ne manquent pas sur son devenir pour des années futures… Souhaitons que durant cette fermeture pour cause de grands travaux, il se fasse mieux connaître ailleurs, grâce à l’exposition de ses collections…
Le livre : il s’agit du mien, « Tu reviens quand ? » qui attend ses lecteurs à la librairie Masséna avec une dédicace le 16 novembre à Nice… (un peu de pub *)
Le tremblement de terre ou les tremblements de terre car notre planète, folle de plus être respectée par ses locataires est prête à tout faire péter ! Les uns pleurent leurs pertes pendant que les autres se font la guerre, c’est à désespérer !
Le rugby : j’étais en vacances et à mon retour on ne parlait que de ça ! Apparemment on est bon dans cette discipline, ça change un peu du foot et des petits bobos de nos apprentis milliardaires !
*La Strada au Festival du Livre de Mouans-Sartoux
Hélène Jourdan-Gassin sera sur le stand de La Strada pour son nouveau roman : « Tu reviens quand ? » samedi 7 et dimanche 8 octobre 2022, de 12h à 17h, Gymnase de la Chênaie, Espace A, Stand 011