Édito de juillet
Comme beaucoup de Français, je me suis intéressée en ce mois de juillet, à ce qu’on appelle l’affaire Benalla et j’ai commencé à en commenter les péripéties pour finalement préférer emprunter au discours d’Édouard Philippe, prononcé à l’Assemblée nationale, ces quelques mots de conclusion : « Une dérive individuelle de la part de ce chargé de mission ne fait pas une Affaire d’État (…) ».
Cependant, pour vous faire une opinion, vous pouvez suivre le lien que j’ai ajouté en fin de texte, qui montre combien la dite affaire a occupé l’information, les politiques, les médias, tout un chacun, et rendue un peu légère l’appréciation d’Emmanuel Macron la qualifiant de : «tempête dans un verre d’eau »
Pour revenir à des choses plus festives et plus claires, la victoire des Bleus en Coupe du monde de football a été un grand moment, même pour les néophytes comme moi qui avons découvert de jeunes joueurs sacrement pêchus, dont l’allure saine et joyeuse a enflammé le pays, donnant à chacun une intéressante envie de s’affirmer français. Ce triomphe légitime – malgré quelques commentateurs grincheux – a rendu bien pâlichon le Tour de France dont j’ai admiré cependant la magnifique arrivée autour de l’Arc de Triomphe. Mais là, point de cocorico, le vainqueur, Gerant Thomas, n’était pas gaulois mais gallois !
Pourquoi parler de sport alors que ce n’est pas mon histoire ? Peut-être par envie de participer à un mouvement d’enthousiasme national, simple, heureux, sans nécessité d’être un spécialiste, un initié.
En aucun cas cependant, cette incursion dans le sport ne m’a fait négliger l’activité artistique de la Côte d’Azur, particulièrement riche en ce mois de juillet, trop même, car à moins d’être doté d’un don ubiquité, on ne peut pas être partout, d’où l’obligation de faire des choix. En ce qui me concerne la musique a pris le dessus avec Nice Jazz Festival dont je vous donnerai quelques-uns de mes coups de cœur… Deux expositions m’ont passionnée, Matisse & Picasso La Comédie du Modèle, au Musée Matisse et Jan Fabre, Ma nation : l’imagination, à la Fondation Maeght. Toutes deux méritent largement un compte-rendu, mais juillet c’est aussi le mois des vacances, la venue de la famille, des amis, alors permettez-moi de procrastiner, autrement dit de remettre à août ce que je n’ai pas fait pas en juillet.
Bonnes vacances à tous !