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Yannis Kounellis n’est plus

Yannis Kounellis, Grand Maître de l’Arte Povera, vient de mourir à l’âge de quatre-vingts ans. C’est, avec Mario Merz, une des figures de ce mouvement qui disparaît…

Je vous relatais dans mon article KKP à Cuba, la ô combien jeune exposition de cet artiste à la Fondation Wifredo Lam, où son visage, figurant sur de grands calicots, illuminait les rues de La Habana Vieja…

Je reprends un passage de mon article que vous pouvez toujours consulter sur mon blog : « L’exposition, beaucoup plus modeste que celle de Pistoletto, est installée dans trois salles, au premier étage de la Fondation. Elle met en scène dans la pièce principale quatre tableaux noirs géants sur lesquels sont rangés, sans volonté esthétique mais régis par la qualité de leur contenu, des livres en espagnol, trouvés à la Havane… Est-ce pour ça que je suis tentée de citer ces quelques mots de Kounellis sans doute mal traduits, mais qui disent assez bien ce que je ressens devant ces sculptures : « Je cherche parmi les fragments affectifs et formels ; les déviations de l’histoire sont tragiquement à la recherche d’une unité, quelles que soient les conséquences inaccessibles, utopiques, impossibles et, fondamentalement pour ces raisons, dramatiques. »

Dans une petite salle attenante, Kounellis a simplement joué avec la lumière venant des fenêtres sur lesquelles il intervient ou pas. Quant à la dernière salle, elle est réservée à un mur rythmé par des traces de feu…»

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